Démarrer un projet d'artiste, attention la marche...

Dernière mise à jour : 29 oct. 2022

par www.pitchmusiccenter.com

Abordons un sujet délicat que les artistes entrepreneurs découvrent en cours de route... A force de devoir être partout l'artiste entrepreneur DIY devient parfois un entrepreneur à part entière... conscient, sérieux, impliqués, commerçant... au point d'impacter le rendu artistique, qui peut être noyé dans la "liste des choses à faire". Changer de casquette entre le business (sérieux, routinier) et l'artistique (légereté et disponibilité) n'est donc pas toujours évident.

Eviter la posture de l'imposteur

Développer un projet d'artiste commence donc par "figer" son mindset, trouver son avatar d'artiste, c'est à dire une posture artistique, qui vous ressemble et que vous allez assumer sur la longueur et que vous aller pouvoir "rappeler" en temps voulu... Pourquoi ? Pour éviter la "posture de l'imposteur", pour éviter de faire la girouette à chaque prise de décision ; pour ne pas "vaporiser" son énergie au lieu de la concentrer, pour incarner pleinement son "costume" d'artiste avant de monter sur scène sans avoir la tête ailleurs

Développer un projet d'artiste commence par "trouver son mindset", comme une posture artistique, réfléchie, choisie, qui vous ressemble, du moins que vous allez assumer... Pourquoi ? Pour donner le cap, pour éviter de faire la girouette à chaque prise de décision, qu'elle soit artistique ou relationnelle, et pour éviter un effet d'imposture finalement, à savoir vaporiser son énergie au lieu de la concentrer, et ne pas incarner pleinement son projet ou son "costume" d'artiste.

De la création à l'édition en passant par la production chaque domaine à son écosystème, ses procédures et une actualité qui mérite un petit décryptage, une initiation... au moins une introduction.

Mais ne laissez personne vous dire que c'est compliqué

De nos jours, ne serait-ce qu'avec les formations en ligne (je parle ici des formations professionnelles payantes, donc sérieuses, et non des tutos sur Youtube qui sont datés, incomplets et sont pensés comme des teasers le plus souvent) tous s'apprend vite et bien, pourvus qu'on choississe d'assimiler les bonnes infos, biens dosées, au bon moment.

Je veux dire, avec Udemy ou d'autres plateformes équivalentes (aucun lien affilié ici), par exemple vous pouvez avoir une formation complète sur le SEO Google et la marketing en ligne par un formateur digne de ce nom, soient 6 heures de cours pour 50 euro en moyenne...c'est délirant.

L'alternative il y a encore peu de temps consistait à vider votre compte formation professionnel (CPF) de prendre une semaine de formation intensive sur site à 1350 euro pour apprendre la même chose, sans même pouvoir revisionner le cours 3 mois après en plus. On peut même accélérer la vitesse de lecture et assimiler la session en 4 heures au lieu de 6 heures."Youpi" j'ai envie de dire.

Alors oui... "il faut être sérieux" diront certains... "on ne peut pas s'aventurer à la légère partout"... "par exemple le droit d'auteur touche à la propriété intellectuelle, c'est un domaine lié à du droit académique qui s'apprend à l'université" etc... STOP ! Non vraiment...pas besoin de vous frapper 600 pages d'un avocat de métier ou payer 300 euro pour vous faire rédiger un contrat de cession éditorial exclusif pour savoir et comprendre l'essentiel de ce qui vous concerne en tant qu'artiste ou créatif surtout si vous êtes un indépendant sans modèle économique rentable à ce stade. Ce serait aussi utile que de prendre un lance-missile pour abattre un moustique. Evidemment... si vous allez directement voir un avocat spécialisé en propriété intellectuelle et droits des artistes pour obtenir des réponses à vos questions sur le fonctionnement d'une déclaration cession SACEM vous allez être super bien reçu je vous l'accorde ... "Monsieur Pigeon... "Pichon" pardon.. quel plaisir, asseyez-vous je vous en prie, un petit café ?... "

Notre conseil : Croisez toujours vos informations (2 sources minimum) et évitez les mentors ou coachs qui auraient tendance à vous "accaparer" sur la longueur, vous, votre énergie et votre budget si rien ne bouge au bout de trois mois. Notre conseil : Veillez à tester vos nouveaux prestataires avec des missions très courtes et des objectifs définis dans le temps (et en distinguant bien les obligations de moyens et les obligations de résultats). On garde les yeux ouverts donc.

Parce que naviguer dans les eaux - pas si troubles que ça - du music business, peut se résumer à savoir des petites choses à chaque étape de votre projet, à avancer selon les usages des acteurs habituels, à éviter les quelques pièges courants ultra classiques, et surtout à ne pas trainer de casseroles (fautes de goûts, incohérences...).

Pitch Music Center s'est donné pour mission de vous éclairer un peu le chemin !

Aujourd'hui, découvrez les 5 étapes qui permettent aux artistes en développement de préparer un lancement de projet comme les pros le font. Reprenons quelques fondamentaux, mais donnons du sens à chaque chose svp :

Soyez smart, prenez de l'avance, formez-vous sur tous les sujets prévisibles. L'idée est d'éviter le syndrome du "je me plante" suivi du "je le savais que je n'aurais pas du...". The Classique.
Définissez votre direction artistique - Car elle n'est pas toujours évidente pour ceux qui vous "évaluent" ou vous envisagent, encore moins intuitive. Confronter l'image que vous avez de vous avec celle que votre public perçoit peut être douloureux, mais c'est essentiel.
Définissez votre répertoire - Cela a l'air simpliste dans le titre mais attention : Un répertoire n'est pas qu'une suite de chansons. Comme pour un menu, on ne sert pas un gateau sucré avant un plat de résistance salé... (Oublions le marché anglais, of course. D' benisse la Reine R.I.P.)
Définissez votre budget et votre calendrier - Pour gagner en efficacité et éviter les suprises.
Sachez repérer et corriger les incohérences de votre projet... Avant de le lancer !